Pena de Sin :L'Illusion des possibles : (ED- : 350m 7b / 6b+ oblig ): de très belles longueurs

Les copains de Jean Pierre étant en balade dans les Pyrénées, après quelques jours à la Pena Montanesa direction la Pena de Sin. L'idée étant pour eux de parcourir "Itinérance", Jean Pierre me propose d'aller dans une ligne voisine "l'illusion des possibles "qu'il a ouverte avec Jean Michel. Après un bon vol en cassant une prise, la deuxième longueur passe en libre. Il y a deux sections dures, le départ du relais et le dièdre du haut qui est vraiment magnifique (7b ?). La suite alterne les belles sections et les zones de rocher un peu moins bon. L7 est elle aussi très belle (le départ n'est pas si facile  7a ?). Le début de L8 est aussi très sympa à grimper (7a ou 7a+ ?). Et enfin L9 est aussi superbe.

La fin de L3 dans une très belle dalle à gouttes. 

Belle ambiance et grimpe au soleil, trop bien.

Le début de la dernière longueur, avec la belle fissure de fin tout en haut.

Bref même si certaines longueurs cheminent pas mal il y a quelques très très belles longueurs. La voie est à mon avis un peu moins belles que certaines "classiques" de la zone, mais elle mérite vraiment une visite. La descente à pied est toujours aussi efficace et la vue sur le village de Serveto toujours aussi belle. Quel bel endroit !

Le topo.

Remarque : il est préférable de prendre le camalot numéro 3

Pena montanesa : Ordesa en la pena montanesa : 170m 7a+ / 6b+ oblig : très belle petite voie.

L'idée était d'aller dans la voie "super énergie" mais le tunnel de Bielsa étant fermé la veille au soir, nous avons préféré choisir une voie plus courte. La voie propose une escalade très variée, avec plusieurs passages bien physiques qui rappellent effectivement la grimpe à Ordesa. Seul le très beau départ de la  dernière longueur, nous rappelle que nous sommes bien à la Montanesa. La voie est vraiment très sympa, assez accessible, seule la première longueur propose une section un peu obligatoire mais le reste déroule sur un rocher souvent irréprochable.

L6 : Le très beau rocher gris caractéristique de la Montanesa. Photo :Jean Pierre

Un dernier rappel efficace !

Le topo des ouvreurs

La descente en rappel est très efficace. Bref à parcourir sans hésitation notamment lorsque les journées sont plus courtes.

Pena Montanesa : llibert :( ABO- : 320m : 7c+ / 7b ? oblig ): sacrée ouverture !

Quasiment toutes les longueurs sont superbes malgré quelques sections de transitions dans les coussins de belle mère. La voie débute de manière originale par une escalade dans un arbre, la transition arbre_rocher est assez fine ( dur à froid). La partie médiane déroule un peu plus avec vraiment de très beaux passages. La première section de L4 est assez obligatoire et la fin de la traversée  vraiment dure à lire, bref pas facile pour un 7b, mais cette longueur est vraiment superbe. Dans le haut L7 et L8 sont stratosphériques, en tout cas L8 était bien trop dure pour moi, bravo et merci à Mathieu pour être passé devant dans ces deux longueurs. Il y a de vrai passages engagés et très obligatoires. La longueur dure se trouvant en fin de voie nous avons trouvé la cotation obligatoire plus proche du 7b+ que du 7a/b ! Bref pour ma part pas au niveau pour pouvoir apprécier cette longueur annoncée en 7c+ à sa juste valeur. Cela laisse rêveur sur le niveau des ouvreurs !

Laure dans le beau dièdre de L3.

Mathieu dans le 7c de L7 : superbe mais sacrément exigeant !

Laure sous le relais de R8 : une longueur stratosphérique...bref ça doit être génial quand on a le niveau pour la parcourir dignement !

Un peu de calme le lendemain ça fait du bien après une telle secouée !

 Une voie à parcourir quand on a le niveau. 

Le topo des ouvreurs : http://albertganxets.blogspot.com

Ordesa : Los prismaticos de Gavin : ED+ : 350m 7a+ / 7a ? oblig : de très belles longueurs dans la partie supérieure

La première partie de la voie est belle mais rien d'extraordinaire non plus. L'escalade est plutôt raide et le cheminement astucieux entre une série de surplomb. Les longueurs sont plutôt équipées avec pas mal de pitons en place. Dans la partie supérieure deux longueurs sont vraiment magnifiques : L6 et L8. Autant il y a pas mal de pitons tout au long de la voie autant il n'y a quasiment rien dans L7 qui remonte une zone de rocher franchement douteux dans lequel il est difficile de se protéger, bref clairement la longueur sérieuse de la voie. Globalement les cotations nous ont semblé sympathiques.

Mathieu qui passe le surplomb de L2.

Le final de L2 dans un très très beau dièdre.

L3 longueur très raide avec un cheminement astucieux au milieu de gros surplomb. Photo : Mathieu.

Le final de L3, déja une grosse ambiance. Le promeneur est tout petit...

L6 : longueur vraiment magnifique.

Le topo de la voie.

Remarque : doubler le camalot 3 nous semble inutile.

Ossau : Lili Marleen : ED+ : 220m 7a / 6c ? oblig : un peu rude le retour à l'ossau !

Entre le topo qui était erroné  dans plusieurs longueurs, la chaleur et la fatigue du deuxième jour de grimpe, de mon coté j'ai un peu subit...Bref un grand merci à Mathieu qui était devant dans L5, la longueur dure de la voie. Le premier piton au dessus du relais n'est pas facile à clipper (plus facile pour les grands) et tomber avant le clippage expose à une sale chute ! la suite est un gros pas de bloc bien dur sur petite prise pas facile du tout : bravo à Mathieu qui enchaîne. 

Globalement s'est une très belle voie, avec quelques longueurs très belles qui franchissent des zones très raides et très compactes le tout avec peu d'équipement en place. La voie est assez courte et seule 3 longueurs grimpent vraiment, l'itinéraire est donc assez hétérogène.

Ordesa : paroi de la cascade : Libertaria : ( ED+ 7a+ / 6c+ oblig ) : magnifique et sérieux

Bravo aux ouvreurs, car la ligne est magnifique et il y a un minimum de matériel en place ! La voie est assez exigeante mentalement car le rocher n'est pas toujours excellent et certaines portions sont bien obligatoires (notamment L5).  

La voie démarre par des longueurs déversantes, à l’aplomb d'une grande coulée grise.  Ensuite l'escalade est plus technique avec notamment L5 ou il faut bien chercher le meilleur passage. L6 et L7 sont à nouveau très déversante dans un rocher qui fait un peu peur quand même (cela reste mon avis, donc très subjectif).

La traversée pour terminer L1

Mathieu dans L2 avant que la batterie de l'appareil photo ne lâche...

En bref une voie bien typée Ordesa, avec peu d'équipement en place et un rocher pas toujours excellent, le tout dans une grosse ambiance. 

Le très bon topo disponible sur le blog : http://albertganxets.blogspot.com

Ordesa : Libro abierto : Somontano : ED (7b / 6b+ oblig) : toujours aussi beau

Une des classiques du Libro Abierto, peu d'équipements dans les longueurs faciles et pas mal de spits dans les longueurs plus dures. Quelques longueurs sont vraiment très belles avec notamment les deux longueurs de Soleil noir. Nous étions tout seul au Libro Abierto, sûrement à cause d'une météo incertaine l'après midi.

Le topo.

Doubler les camalots du gris (ou jaune pour les totem) au vert permet de doubler L1,L2 ; 60m et L10,L11: 55m cela permet de ne faire que 10 longueurs.

Tour Termier : L'usure du temps : ( 230 m 7b+ / 6b oblig) : belle voie

La météo du mercredi étant désastreuse, les plans initiaux tombent à l’eau. Nous choisissons de faire un stop à la tour Termier pour couper le retour du petit périple. L’idée initiale était de faire deux voies et donc de démarrer par la plus facile (car il fait assez froid le matin dans cette face). Pour être honnête on a été déçu, il y a de belles longueurs mais la voie est coupée par de petites vires et le rocher est très adhérent mais est parfois cassant. Les cotations sont vraiment très sympathiques et l’approche facile ce qui permet de faire une journée grimpe tranquille avec un superbe panorama. N’ayant pas été emballé par la voie, la motivation pour en faire une deuxième n’était pas assez forte. 

Le col du Galibier pendant l'approche.

La tour Termier.

Le très beau panorama, avec la Meije en fond depuis le sommet.

Wendenstock : Pfaffenhuet : Patent Oschner : ( 300m 7a ? / 6c+ oblig ): splendide et exigeante.

L’approche est encore une fois, très raide, mais un peu plus rapide que pour le Reissend Nollen (1H30). La voie débute au milieu de la face. Pour info autant lors des deux jours nous avons trouvé les cotations ajustées mais normales mais la cotation de L6 en 7a nous a vraiment semblé plus que serrée (la fatigue du deuxième jour ? en tout cas il faut vraiment serrer des petites prises). L2 est vraiment incroyable, une escalade toute en finesse, pas si facile à lire vraiment génial ! L5 est aussi magnifique dans un mur au calcaire parfait.

L2 : grand sourire après cette longueur de grande classe.

Mathieu dans le début de L5 : toujours ce rocher gris parfait.

Encore du gris...

une photo de plus pour essayer de donner envie de découvrir cet endroit magique.

Un dernier réta avant le relais, superbe !

Les petites prises de L6, apparemment 7a... très très beau.

Toujours L6. Merci à Mathieu pour les photos.

Mathieu dans une des longueurs du haut.

La voie est quasiment toute équipée avec des passages bien obligatoires mais franchement l’équipement est bon et on a rarement rajouté de camalots. Il est préférable de prendre un petit jeu du 0,3 au 2 pour pouvoir rajouter quand l'occasion se présente. 

Bref encore une voie incontournable. Merci au couple d’Italien qui connaissait bien la zone pour les conseils sur les voies à faire par temps incertain et pour les idées pour une prochaine visite.

Wendenstock : Reissend Nollen : Caminando : ( ED : 500m 7a+ / 6c oblig ): une merveille !

L'approche est raide , même très raide, notamment les gradins pour accéder au pied de la voie. Cela met dans l’ambiance avant d’arriver sous cette face qui en impose. Dans la voie, l'équipement est réduit au minimum mais l'engagement n’est vraiment présent que dans quelques longueurs faciles, il faut alors trouver son itinéraire ce qui sur ce rocher ultra adhérent est un régal. Les sections plus dures sont parfois obligatoires mais très bien équipées. Bref un équipement très cohérent, avec des cotations peu commerciales, une ouverture magistrale !

La longueur en 7a+ (L7), dans un mur légèrement déversant, est d'anthologie!

Le samedi matin, météo pluvieuse, moral en baisse.

Mathieu dans la 3 ème longueur, merci à la cordée d'Italiens qui nous a laissé passer.

La fin de L5, rocher parfait, on se régale.

Mathieu dans L7, rocher toujours parfait !

La photo assez classique avant R7, longueur somptueuse.

Le mur légèrement déversant de L7, longueur vraiment incroyable !

Pas tous les jours que l'on grimpe avec nina...

L12, superbe ambiance dans le haut, on distingue une cordée beaucoup plus bas.

Toujours L12, rocher un peu moins beau mais quelle ambiance.

La cordée de Basques fort sympathique dans Millénium.

Nous avons adoré cette voie, s’est vraiment un ensemble de grande classe : approche typée montagne, rocher ultra adhérent et d'une compacité à toute épreuve, panorama sur les glaciers alentours, bref une journée marquante.

Pour info : la descente en rappel est bien gazeuse et super efficace et un jeu de camalots du 0,3 au 2 est suffisant.
Bref un incontournable, dans un niveau de difficulté relativement abordable.

Chamonix : Aiguille de roc : tout va mal : (ED- 500m 6c+ /6a+ oblig ): très belle voie

L’escalade à dominante dalles de la première partie, laisse place ensuite à un ensemble nettement plus raide de fissures et de dièdres. L7 (une veine de quartz) et L8 sont magnifiques. En fait, beaucoup de longueurs sont belles mais nous avons trouvé l’ensemble un peu monotone, et globalement, cela manque d’ambiance. Ayant lu le topo un peu trop vite, nous pensions terminer au sommet de l’aiguille de roc, mais en fait la voie termine sur son antésime. Un peu déçu malgré un panorama fantastique.

Le refuge de l'envers des aiguilles.

Le panorama depuis la terrasse du refuge la veille au soir.

Les drus et l'aiguille verte.

Le panorama pendant l'escalade.

Le filon de quartz, une des très belle longueur.

Dans les longueurs du haut.

Le panorama depuis l'antésime de l'aiguille de Roc.

Une très belle journée en montagne. Le retour pour prendre le train du Montenvers après les 500m de grimpe est un peu long.