19 juil. 2016

Naranjo de bulnes : Rabada Navarro : 750 m 6c+ / 6a oblig  : un très beau voyage au cœur de la face ouest.


L'escalade est très variée, quelques longueurs sont magnifiques (notamment la cicatrice, la traversée en 6a+, l'une des dernières longueurs en V).
C'est une très belle voie, même si l’escalade y est moins belle que dans "Gizon Berri Bat Naiz" cela permet d'apprécier le sens de l'itinéraire de cette illustre cordée.
En bref une voie mythique au cheminement astucieux !
L2 : dièdre en 6c : très belle longueur assez soutenue. 



Très belle section en dalle de L4.

La dernière longueur.
Nous avons utilisé le topo de Luichy qui est comme toujours très clair. Par contre nous n'avons effectué que 15 longueurs au lieu des 25 indiquées sur le topo. (voir modification sur le topo ci-dessous). 

Le topo de Luichy avec l'emplacement de nos relais.

Le topo de Luichy avec l'emplacement de nos relais.




Pico Uriellu (Nranjo de Bulnes) : Gizon Berri Bat Naiz : ED ( 7b+ / 6c+ obligatoire) : 550m de calcaire parfait : simplement magique !


Les passages durs sont bien protégés mais les points s'éloignent dans le 6b et les trois dernières longueurs (communes avec la directa) sont quasiment vierges d'équipements.
Le topo de la voie. Les cotations sont parfois généreuses notamment celle de L4 (6c+ ?)
Toutes les longueurs sont superbes, quelques unes sont vraiment fantastiques.
Émile dans L2 : longueur superbe et technique avec un départ difficile.
L4 : très belle longueur avec un final un peu plus difficile. (6c/6c+ ?)

L5 : superbe longueur avec un final sur gouttes d'eau. (Photo Émile)

L5 :  longueur dans laquelle il est préférable de prendre les bonnes options pour ne pas faire trop dur. (Photo Émile)
L6 : très belle longueur sur un rocher toujours aussi adhérent.
L7 une longueur en V ou il faut s'appliquer ! (Photo Émile)
L8 : la longueur clé, fantastique !

Toujours L8 et son beau mur orangé bien rési.
L10 : c'est encore magnifique : un 6b ou il n'est pas toujours simple de bien se protéger.
En bref 550m de rêve, des difficultés soutenues mais pas abominables dans une face au rocher exceptionnel ! Je n'avais jamais grimpé sur un rocher avec une telle adhérence, un itinéraire à couper le souffle tant toutes les longueurs sont splendides : inoubliable !

Matériel : nous avions 12 dégaines dont 5 longues et un jeu de friends jusqu'au numéro 2 et des micro-friends. Dans la première partie il est globalement difficile de rajouter des protections, les numéros 0,75 ; 1 et 2 peuvent souvent rester dans le sac.